Underworld

Underworld
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Underworld
De Wiseman Len
Éditeur : M6 Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 01/01/2003
Note du film : ***---
Note FilmDeCulte : ***---
Location DVD online
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en DVD ou Blu-ray pour 1.95€
DVD Underworld

Depuis plusieurs siècles, le clan des vampires et celui des loups-garous se livrent une guerre sans relâche. Lorsque Selene, une tueuse vampire, apprend que le jeune Michael Corwin est convoité par ses ennemis, elle se lance également à sa poursuite et découvre des secrets bien plus profondément enfouis…

MONDES PARALLELES

Loin d’être novateur, le concept de base d’Underworld n’avait pourtant jamais été abordé au cinéma jusqu’à présent. Le premier film de Len Wiseman n’est certes pas sans rappeler les jeux de rôles Vampire, la mascarade, White Wolf ou encore Loup-garou, l’apocalypse, mais l’initiative de présenter cet univers à l’écran demeure louable. De plus, Wiseman et le scénariste Danny McBride parviennent à bien cerner ce monde presque invisible aux humains qu’est le territoire des "monstres". En quelques scènes, la caste supérieure des vampires est opposée à la race souterraine des lycans (nom donné aux loups-garous); là où les premiers vivent dans le luxe de manoirs et se meuvent avec grâce, les seconds prolifèrent en sous-sol, dans les égouts, et dégagent une énergie purement viscérale. Deux microcosmes parallèles qui présentent bien des points communs avec notre propre existence, jusque dans leur Histoire. Depuis des lustres, le destin de ces deux espèces est parasité par une querelle, devenue éternel conflit, intrigue qui recèle malheureusement un potentiel inexploité. Car si d’un point de vue technique Underworld est plutôt réussi, le scénario s’avère largement perfectible.

Signé de la main d’un cascadeur, le récit s’encombre de rebondissements inutiles ou redondants, qui peinent à retenir l'attention. La structure narrative est fort laborieuse et les quelques trouvailles du script sont sous-employées. Outre la frustration basique de ne pas avoir droit à de réjouissants combats entre les créatures, on regrette que le thème sous-jacent du lien de l’individu à son passé et à son Histoire soit autant négligé. Bien que l’idée soit à chaque instant présente, elle reste beaucoup trop implicite, oubliée au profit de scènes d’actions peu excitantes, ou d’un développement épisodique ennuyeux. Il y avait ici la possibilité d'exploiter pleinement un parallèle avec un autre monde, le nôtre. À l’instar des œuvres de science-fiction qui l’ont précédé, Underworld aurait pu refléter notre propre société à travers un traitement fantastique, et transcender ainsi son statut de série B. Au final, malgré une mise en scène, une photographie et des trucages corrects, le film ne dépasse jamais le stade du produit post-Matrix, et se voudrait un mélange homogène de sous-cultures diverses, du comic book au jeu de rôles en passant par une esthétique gothique proche de Dark City. Loin d’être honteux, Underworld est juste banal.

par Robert Hospyan

Bonus

IMAGE & SON

Les tons du film tournant seulement autour du bleu métallique, du chrome et du noir profond, le passage du film sur le support DVD pouvait laisser entrevoir de sérieuses craintes, surtout avec l’apport de quatre pistes audio. Que nenni, le transfert est très propre et laisse aux films toutes ses saveurs néo-gothiques. Quelques très légers fourmillements se laissent apercevoir sur certains arrières plans, mais aucune chance que cela dérange l’appréciation du spectateur. Du travail très propre. Coté sonore, comme lors de sa sortie en salle, le mixage inchangé ne fait donc pas dans la subtilité. Doté de quatre pistes sonores, deux versions françaises accompagnées de deux versions originales, avec le choix entre le dolby digital ou le DTS, chaque son est retranscrit avec panache, de la moindre douille de balle au crissement des pneus, en passant par les nombreux hurlements qui parsèment le film. Le caisson de basses est plus que sollicité, presque l’enceinte la plus utilisée. Du gros, du lourd, qui laisse parfois envisager un mal de crâne ultérieur. Pour amateur de son bourrin non-stop. Enfin aucune réelle différence n’est vraiment notable entre les versions française ou originale, ce qui laissera une véritable option aux puristes ou non. Bien entendu, le film est disponible avec les sous titres français normaux ou pour malentendants, ainsi que le commentaire audio.

BONUS - Le commentaire audio (présent sur le premier des DVD) est l’œuvre du réalisateur, Len Wiseman, et de ses deux scénaristes, Danny McBride et Kevin Grevioux. Le principal de leurs arguments tourne ici autour d’anecdotes et d’explications techniques autour du film. Peut-être pas le plus passionnant des commentaires audio, mais sûrement agréable à l’écoute pour les défenseurs du film. - Le making of de 13 minutes n’est autre qu’une énième featurette où chacun y va de son "toute l’équipe à été formidable" et "chacun à fait un travail fabuleux". Bref, totalement dispensable. - La partie dite "Effets spéciaux", de 12 minutes, est presque entièrement consacrée à la conception des animatroniques des loups-garous. Très intéressant pour ceux que la technique passionne. - "Les Cascades" n’est qu’un autre élément plus ou moins intéressant sur les acteurs qui apprennent le maniement des effets "câblés". Petite bande d’une douzaine de minutes sympathique mais à l’attrait limité. - La partie dite "Sons et lumières" (9 minutes) n’a aucun rapport avec ce qu’il annonce. Ce n’est en fait qu'une sorte de compte rendu journalier du tournage privilégiant le côté bêtisier du making of. - Le "Storyboard" est en fait une comparaison du scénarimage avec cinq scènes du film pendant sept minutes, dans un écran "split screené". - Le clip vidéo de Worms of the earth du groupe Finch. - Enfin les bandes annonces et autres spots T.V.

Christophe Chenallet

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Les tons du film tournant seulement autour du bleu métallique, du chrome et du noir profond, le passage du film sur le support DVD pouvait laisser entrevoir de sérieuses craintes, surtout avec l’apport de quatre pistes audio. Que nenni, le transfert est très propre et laisse aux films toutes ses saveurs néo-gothiques. Quelques très légers fourmillements se laissent apercevoir sur certains arrières plans, mais aucune chance que cela dérange l’appréciation du spectateur. Du travail très propre. Coté sonore, comme lors de sa sortie en salle, le mixage inchangé ne fait donc pas dans la subtilité. Doté de quatre pistes sonores, deux versions françaises accompagnées de deux versions originales, avec le choix entre le dolby digital ou le DTS, chaque son est retranscrit avec panache, de la moindre douille de balle au crissement des pneus, en passant par les nombreux hurlements qui parsèment le film. Le caisson de basses est plus que sollicité, presque l’enceinte la plus utilisée. Du gros, du lourd, qui laisse parfois envisager un mal de crâne ultérieur. Pour amateur de son bourrin non-stop. Enfin aucune réelle différence n’est vraiment notable entre les versions française ou originale, ce qui laissera une véritable option aux puristes ou non. Bien entendu, le film est disponible avec les sous titres français normaux ou pour malentendants, ainsi que le commentaire audio.

BONUS - Le commentaire audio (présent sur le premier des DVD) est l’œuvre du réalisateur, Len Wiseman, et de ses deux scénaristes, Danny McBride et Kevin Grevioux. Le principal de leurs arguments tourne ici autour d’anecdotes et d’explications techniques autour du film. Peut-être pas le plus passionnant des commentaires audio, mais sûrement agréable à l’écoute pour les défenseurs du film. - Le making of de 13 minutes n’est autre qu’une énième featurette où chacun y va de son "toute l’équipe à été formidable" et "chacun à fait un travail fabuleux". Bref, totalement dispensable. - La partie dite "Effets spéciaux", de 12 minutes, est presque entièrement consacrée à la conception des animatroniques des loups-garous. Très intéressant pour ceux que la technique passionne. - "Les Cascades" n’est qu’un autre élément plus ou moins intéressant sur les acteurs qui apprennent le maniement des effets "câblés". Petite bande d’une douzaine de minutes sympathique mais à l’attrait limité. - La partie dite "Sons et lumières" (9 minutes) n’a aucun rapport avec ce qu’il annonce. Ce n’est en fait qu'une sorte de compte rendu journalier du tournage privilégiant le côté bêtisier du making of. - Le "Storyboard" est en fait une comparaison du scénarimage avec cinq scènes du film pendant sept minutes, dans un écran "split screené". - Le clip vidéo de Worms of the earth du groupe Finch. - Enfin les bandes annonces et autres spots T.V.

Christophe Chenallet

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