Undead

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Undead
De Spierig Michael, Spierig Peter
Éditeur : CTV International
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 06/01/2005
Note du film : ***---
Note FilmDeCulte : ***---
Location DVD online
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en DVD ou Blu-ray pour 1.95€
DVD

Une pluie de météorites s’abat sur le paisible village de Berkeley, et transforme chaque habitant en zombie. Rene qui voulait commencer une nouvelle vie se retrouve obligée de faire alliance avec Marion, un fermier illuminé, un jeune couple hystérique ainsi que deux policiers un peu trop zélés. Ces six survivants arriveront-ils à annihiler les zombies et empêcher une invasion extra-terrestre ?

LE COEUR A L'OUVRAGE

Au royaume du film gore, les frères Spierig tentent une percée en essayant de rajouter un peu plus d’hémoglobine à l’édifice déjà bien glissant d'un genre qui a vu éclore des cinéastes chevronnés comme Sam Raimi ou Peter Jackson. Et à l’instar de leurs prédécesseurs, c’est avec les moyens les plus cheap que les frères s’en donnent à cœur joie pour compenser leur scénario improbable où l'on croise zombies dégustateurs de cervelles, extra-terrestres cachés sous des robes de bures, poissons cannibales et population complètement déjantée. Mais voilà: si les frangins avaient concédé quelques postes de l’entreprise (ils sont quand même réalisateurs, scénaristes, producteurs, monteurs, responsables des effets spéciaux et officient aussi au son), ils auraient mieux travaillé leur script afin de donner plus de rythme à l'ensemble. Si au niveau visuel les effets sont plutôt percutants et drôlement jouissifs, la structure narrative enchaîne scène de tuerie et tentative d’explication foireuse menée par des comédiens au jeu plus qu’incertain. A cela il faut rajouter une musique peu inspirée reprenant un des thèmes des Dents de la mer. Les Spierig ont bien révisé leurs classiques avant de s’atteler à ce projet mais ils n’ont pas retenu la nécessité de composer une intrigue dénuée de dialogues superflus. Et si certaines scènes sont très convaincantes (notamment la toute dernière avec son parcage à l’ancienne), et que la toute bonne volonté du projet est louable, il manque à l’œuvre ce petit coté je-m’en-foutiste professionnel, qui aurait sorti le film d’un semi-amateurisme trop flagrant.

par Christophe Chenallet

Bonus

Heureuse surprise pour ce film australien, l'éditeur CTV n'a pas mâché pas le travail:

-En premier lieu, deux commentaires audio riches et complets, où comment faire un parfait petit film sans le moindre sou en poche. Véritable guide du système D, la première piste audio nous livre toutes les astuces utilisées sur chaque scène, sans le moindre secret. Très généreux, les trois créateurs du film (les deux cinéastes ainsi que le responsable des effets visuels) nous parlent sans détours de leur passion - communicative - pour un cinéma fraîchement décapant. La seconde piste fait quant à elle la part belle aux acteurs principaux du film, qui nous parle dans la bonne humeur de leur expérience et de quelques anecdotes. Un délice.

-Un making of surprenant sur tous les points, très complémentaire aux commentaires audio, où les propos anciennement contés sont ici illustrés. Avec quelques surprises. Effets spéciaux, gestion du budget, difficulté de réalisation. Tout ou presque y passe, pour le plaisir des sens.

-Un très court aperçu sur l'entraînement zombiesque, où comment adopter la moindre gestuelle de cette espèce en voix de disparition. Le tout précédé d'un zoom rapide sur la création des maquillages. Réjouissant.

-Différents essais de lumières pour représenter à l'écran les morts vivants.

- L'un des reportages les plus passionnants de ce DVD est sans conteste la construction de la Dolly, qui permet au jeune cinéaste fauché du système D de construire son propre matériel grue histoire d'économiser quelques milliers d'euros.

- Une traditionnelle comparaison film/story-board, mais qui se détache de ce qu'on a l'habitude de nous présenter sur des suppléments. Décidément, on est gâté!

-La présentation du film, sous l'applaudissement chaleureux du public, au festival de Toronto, où les jeunes réalisateurs se sont laissé tentés au jeu des questions.

-Des scènes coupées, au nombre de huit, guère importantes. Le bonus le moins plaisant de l'édition.

-Enfin, quelques bandes annonces et teasers.

En savoir plus

Interactivité :

Heureuse surprise pour ce film australien, l'éditeur CTV n'a pas mâché pas le travail:

-En premier lieu, deux commentaires audio riches et complets, où comment faire un parfait petit film sans le moindre sou en poche. Véritable guide du système D, la première piste audio nous livre toutes les astuces utilisées sur chaque scène, sans le moindre secret. Très généreux, les trois créateurs du film (les deux cinéastes ainsi que le responsable des effets visuels) nous parlent sans détours de leur passion - communicative - pour un cinéma fraîchement décapant. La seconde piste fait quant à elle la part belle aux acteurs principaux du film, qui nous parle dans la bonne humeur de leur expérience et de quelques anecdotes. Un délice.

-Un making of surprenant sur tous les points, très complémentaire aux commentaires audio, où les propos anciennement contés sont ici illustrés. Avec quelques surprises. Effets spéciaux, gestion du budget, difficulté de réalisation. Tout ou presque y passe, pour le plaisir des sens.

-Un très court aperçu sur l'entraînement zombiesque, où comment adopter la moindre gestuelle de cette espèce en voix de disparition. Le tout précédé d'un zoom rapide sur la création des maquillages. Réjouissant.

-Différents essais de lumières pour représenter à l'écran les morts vivants.

- L'un des reportages les plus passionnants de ce DVD est sans conteste la construction de la Dolly, qui permet au jeune cinéaste fauché du système D de construire son propre matériel grue histoire d'économiser quelques milliers d'euros.

- Une traditionnelle comparaison film/story-board, mais qui se détache de ce qu'on a l'habitude de nous présenter sur des suppléments. Décidément, on est gâté!

-La présentation du film, sous l'applaudissement chaleureux du public, au festival de Toronto, où les jeunes réalisateurs se sont laissé tentés au jeu des questions.

-Des scènes coupées, au nombre de huit, guère importantes. Le bonus le moins plaisant de l'édition.

-Enfin, quelques bandes annonces et teasers.

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