Rush Hour 3

Rush Hour 3
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Rush Hour 3
De Ratner Brett
Éditeur : Metropolitan
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h45
Sortie : 10/09/2008
Note du film : *-----
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DVD

L'inspecteur Lee et le détective James Carter se rendent à Paris pour vaincre les Triads, une branche de la mafia chinoise...

TAXI 5

Vous vous rappellez le personnage de Ruby Rhod dans Le Cinquième Elément? Il était incarné par Chris Tucker, à l’époque un jeune comédien en pleine explosion. C’était il y a dix ans. Et sa célébrité au-delà de ce début de carrière prometteur (Friday, Génération sacrifiée, Jackie Brown) se réduit à la trilogie Rush Hour. Oui, vous avez bien lu, la licence Rush Hour est à présent une trilogie. Après un faiblard Rush Hour (1998) et un sympathique Rush Hour 2 (2001), voici que six ans plus tard, ou plutôt six ans trop tard, arrive ce troisième épisode inutile pour lequel l’acteur ose exiger un salaire mirobolant alors qu’il n’a rien tourné depuis le second film (il n’a d’ailleurs fait que des Rush Hour depuis neuf ans). Et qui l’accompagne? Jackie Chan. Le même qui encourageait les spectateurs à se moquer de la franchise lors de l’avant-première de New Police Story il y a tout juste deux ans. Avec à leurs côtés Yvan Attal (dans un rôle tout droit sorti d’un film d’action américain datant de la Guerre Froide), Noémie Lenoir (dans un rôle tout droit sorti d’un film d’action français), Max Von Sydow (dans un rôle tout droit sorti de Minority Report) et Roman Polanski (si ça peut l’aider à financer Pompeii), les compères reprennent du service dans un film où tout, de l’humour à l’action, a dix ans de retard. Souffrant déjà de s’inscrire dans un registre (le buddy movie) en dégénérescence depuis sa création (ou presque), tout juste bon à parodier (depuis L’Arme Fatale et Le Dernier Samaritain, les seules vraies réussites du genre sont des semi-pastiches tels que Last Action Hero, Kiss Kiss Bang Bang ou Hot Fuzz), Brett Ratner parvient à régresser et à faire plus mou encore que le premier volet. Et pour se sauver, le scénario ne peut alors que s’appuyer sur de bonnes vieilles blagues racistes (anti-Français cette fois), comme l’hôpital se moquant de la charité (on ne caricature pas les douanes françaises de la sorte quand on est le pays le plus xénophobe au monde à ce niveau, ça tient du foutage de gueule). Il ne reste pas grand chose du talent de Chan, sous-exploité malgré le climax concept (Tour Eiffel oblige), et Tucker nous fera sourire peut-être quatre ou cinq fois avant l’inévitable bêtisier du générique de fin, lui aussi décevant.

par Robert Hospyan

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