Machinist (The)

Machinist (The)
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Machinist (The)
De Anderson Brad
Éditeur : CTV International
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 13/10/2005
Note du film : **----
Note FilmDeCulte : **----
Location DVD online
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en DVD ou Blu-ray pour 1.95€
DVD

Ouvrier dans une usine, Trevor Reznik n’a pas dormi depuis un an. Maigrissant de jour en jour, ne parvenant pas à trouver le sommeil, n’ayant aucun ami, il partage sa vie entre la cafétéria de l’aéroport et son travail. Un soir, il découvre un message étrange sur la porte de son frigo.

MANGE MON FILS, MANGE

La schizophrénie (tuons dans l’œuf un suspense qui, de toute façon, n’existe plus au bout de cinq minutes) a cela de bon qu’elle permet de faire passer tout et n’importe quoi. Final twist "renversant", personnages troublants à l’existence improbable, atmosphère ombrée et angoissante faisant douter de la santé mentale du héros, post-it au sens énigmatique collés sur le frigo, tout y est, il ne manque rien à ce qui devient un genre en soi depuis la sortie de Fight Club. Ainsi, le film accumule les détails plus lourdement amenés les uns que les autres, s’attarde sur des personnages qui ne servent à rien, s’attache complaisament à filmer les os à vif d’un Christian Bale décharné, et n’évolue qu’artificiellement sur un canevas éventé dès la seconde scène. De mystère, il n’en est donc que peu question, et il faut tout le talent des acteurs de second rôle pour donner un sens au film. Si John Sharian est catastrophique en sosie de Morpheus, Jennifer Jason Leigh a la fragilité nécessaire dans le regard pour donner un certain souffle à son personnage. Aitana Sanchez-Gijon ne sert pas à grand chose, pas plus que Michael Ironside, mais il y a un plaisir évident à les retrouver dans ce film et on sent que le cinéaste s’en est donné à cœur joie, notamment pour le rôle confié à l’acteur (prémices de Starship Troopers?). Au milieu de tout ça, il y a l’attraction Barnum du film, celle autour de laquelle se fera tout le battage médiatique: les 28 kilos perdus pour le rôle par un Christian Bale méconnaissable, qui aurait sa place dans un film de Tod Browning. Devant cette belle déception, on serait tenté de dire… "28 kilos, et alors?".

par Anthony Sitruk

Bonus

Le double DVD édité par TF1 et CTV respecte parfaitement le son et surtout l'image si particulière du film. Trois langues sont proposées: anglais 5.1, anglais DTS et français 5.1, ainsi que des sous-titres français. Par ailleurs, le film est présenté en 16/9e compatible 4/3, le format d'origine 2:35 étant respecté.

Le premier disque comprend le film et le commentaire audio du réalisateur, tandis que le second contient les bonus suivants:

- Making of (30'): décousu et conventionnel, ce petit reportage passe du réalisateur à tel producteur en passant par tel acteur ou encore par le directeur photo, chacun expliquant un peu son rôle et ses attentes par rapport au film, mais le montage est tellement serré que l'on n'apprend pas grand-chose. Tout juste découvrirons-nous comment le film, une production espagnole, a demandé un maquillage de Barcelone en ville américaine. Heureusement, malgré les autocongratulations de rigueur, surtout concernant la condition physique de Christian Bale, on est assez loin des featurettes promotionnelles habituelles.

- Entretien avec le réalisateur (13'): parsemant ça et là des petites touches de prétention, Brad Anderson (qui, contrairement à ce qu'il semble croire, est très loin d'Hitchcock) revient sur la genèse du projet: comment aucun studio américain n'en a voulu, même sur le nom de Christian Bale (c'était avant Batman Begins), comment du coup tout s'est fait en Espagne, comment lui-même a été emballé par le script au départ puis le travail de chacun. Il a quelques mots enfin sur le cinéma indépendant et la machine à dollars hollywoodienne.

- Scènes du tournage (20'): sans le moindre semblant de structure narrative ni même un seul commentaire, ces vingt longues minutes nous montrent en vrac l'équipe tourner tel plan puis telle scène, mais jamais en entier. Un bonus complètement dénué d'intérêt.

- Scènes coupées, avec ou sans commentaires: Huit scènes plus ou moins superflues ont été judicieusement coupées; pour deux d'entre elles le réalisateur explique son choix.

- Bande-annonce

Marlène Weil-Masson

En savoir plus

Interactivité :

Le double DVD édité par TF1 et CTV respecte parfaitement le son et surtout l'image si particulière du film. Trois langues sont proposées: anglais 5.1, anglais DTS et français 5.1, ainsi que des sous-titres français. Par ailleurs, le film est présenté en 16/9e compatible 4/3, le format d'origine 2:35 étant respecté.

Le premier disque comprend le film et le commentaire audio du réalisateur, tandis que le second contient les bonus suivants:

- Making of (30'): décousu et conventionnel, ce petit reportage passe du réalisateur à tel producteur en passant par tel acteur ou encore par le directeur photo, chacun expliquant un peu son rôle et ses attentes par rapport au film, mais le montage est tellement serré que l'on n'apprend pas grand-chose. Tout juste découvrirons-nous comment le film, une production espagnole, a demandé un maquillage de Barcelone en ville américaine. Heureusement, malgré les autocongratulations de rigueur, surtout concernant la condition physique de Christian Bale, on est assez loin des featurettes promotionnelles habituelles.

- Entretien avec le réalisateur (13'): parsemant ça et là des petites touches de prétention, Brad Anderson (qui, contrairement à ce qu'il semble croire, est très loin d'Hitchcock) revient sur la genèse du projet: comment aucun studio américain n'en a voulu, même sur le nom de Christian Bale (c'était avant Batman Begins), comment du coup tout s'est fait en Espagne, comment lui-même a été emballé par le script au départ puis le travail de chacun. Il a quelques mots enfin sur le cinéma indépendant et la machine à dollars hollywoodienne.

- Scènes du tournage (20'): sans le moindre semblant de structure narrative ni même un seul commentaire, ces vingt longues minutes nous montrent en vrac l'équipe tourner tel plan puis telle scène, mais jamais en entier. Un bonus complètement dénué d'intérêt.

- Scènes coupées, avec ou sans commentaires: Huit scènes plus ou moins superflues ont été judicieusement coupées; pour deux d'entre elles le réalisateur explique son choix.

- Bande-annonce

Marlène Weil-Masson

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