Land of Plenty (Terre d'abondance)

Land of Plenty (Terre d'abondance)
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Land of Plenty (Terre d'abondance)
De Wenders Wim
Éditeur : TF1 Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 28/05/2005
Note du film : **----
Note FilmDeCulte : **----
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Patriote, vétéran du Vietnam, profondément choqué par les événements du 11 septembre, Paul est atteint de paranoïa aiguë. Au volant de sa camionnette blockhaus, il passe au crible la ville de Los Angeles à la recherche du moindre visage suspect. L'arrivée de sa nièce Lana, altruiste et bénévole dans un centre pour sans-abris va remettre en cause ses certitudes.

DISETTE ET DEPRESSION

Lendemains moroses pour Wim Wenders, qui revient avec un essai confus, un billet amer tendu à sa terre d'accueil aussi insipide qu'expéditif. Rien que du convenu et du frelaté dans une exploration chic et polie des Etats-Unis de l'après-11 septembre. A travers deux figures du dévouement (la pieuse Lana et Paul l'ange exterminateur trop zélé), Wenders tente de cerner les tensions et les remous qui agitent une ville comateuse, d'attiser le trouble et la désillusion enfouis à chaque dédale de rues. Tourné en seize jours à partir d'un scénario griffonné à la hâte, Land of Plenty (terre d'abondance) ressemble à un joli galimatias, psalmodié sur un rythme monocorde. Défaut d'amour, repères nébuleux, solitude exacerbée, petit peuple méprisé: la misère est de tous les instants, la méfiance et les névroses en ressortent décuplées. Obnubilé par un équipage fantôme, Paul sillonne Los Angeles sans succès, s'invente des récits rocambolesques à grands renforts d'équipement high tech... Et Wenders de compatir négligemment. Land of Plenty est tout entier comprimé par la paranoïa naïve et usante de son protagoniste, de ses epilepsies caricaturales et de ses connexions simplettes. Lana a beau tempérer le remue-ménage, s'enquérir de ses amis irakiens à distance respectueuse, le cinéaste convainc moins sur la lettre (la mission philanthrope) que sur l'enveloppe. L'image est impeccable, Los Angeles et New York vus par le bout de la lorgnette n'ont pas perdu de leur photogénie. Dernier accroc de taille: Wenders s'est fait devancer par Spike Lee et son éloquente 25ème Heure, dont l'accélération finale suffit à brûler tous les coteaux de sa terre d'abondance.

par Danielle Chou

Bonus

Le grand soin apporté par TF1 Vidéo à la réalisation de ces bonus est à souligner. Pour une fois le making of ne se contente par de nous parler de "la formidable ambiance durant le tournage" mais permet de mieux appréhender les intentions du film. Ponctué d'entretiens avec le réalisateur et les acteurs, ce documentaire nous explique le soin apporter à la mise en scène. Un supplément précieux qui permet également de comprendre la relation entre un réalisateur et ses acteurs. On trouve évidemment les inévitables "Notes d'intention de Wim Wenders" et un texte très intéressant sur la symbolique du drapeau et son "utilisation" par les différentes couches sociales américaines également, écrit de la main de l'auteur.

Les Biographies et filmographies du réalisateur, du scénariste et des quatre acteurs principaux continuent de fournir de précieux renseignements à tous "les obsessionnelles de la fiche technique". Nous vous conseillons également de jeter un rapide coup d'œil à la Galerie de projet d'affiche tant la collection est impressionnante. Pour finir, lorgnez du côté de la rubrique "Musique de Thom et Léonard Cohen" où Wenders nous raconte comment il a connu ces artistes et ce qui l'a poussé à utiliser leurs chansons. Et un conseil écoutez le disque !

En savoir plus

Interactivité :

Le grand soin apporté par TF1 Vidéo à la réalisation de ces bonus est à souligner. Pour une fois le making of ne se contente par de nous parler de "la formidable ambiance durant le tournage" mais permet de mieux appréhender les intentions du film. Ponctué d'entretiens avec le réalisateur et les acteurs, ce documentaire nous explique le soin apporter à la mise en scène. Un supplément précieux qui permet également de comprendre la relation entre un réalisateur et ses acteurs. On trouve évidemment les inévitables "Notes d'intention de Wim Wenders" et un texte très intéressant sur la symbolique du drapeau et son "utilisation" par les différentes couches sociales américaines également, écrit de la main de l'auteur.

Les Biographies et filmographies du réalisateur, du scénariste et des quatre acteurs principaux continuent de fournir de précieux renseignements à tous "les obsessionnelles de la fiche technique". Nous vous conseillons également de jeter un rapide coup d'œil à la Galerie de projet d'affiche tant la collection est impressionnante. Pour finir, lorgnez du côté de la rubrique "Musique de Thom et Léonard Cohen" où Wenders nous raconte comment il a connu ces artistes et ce qui l'a poussé à utiliser leurs chansons. Et un conseil écoutez le disque !

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