J'ai toujours rêvé d'être un gangster

J'ai toujours rêvé d'être un gangster
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J'ai toujours rêvé d'être un gangster
Éditeur : Wild Side Video
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h48
Sortie : 26/09/2008
Note FilmDeCulte : *****-
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L'histoire d'un braqueur sans arme dont la victime est elle-même une braqueuse, armée. Deux kidnappeurs amateurs qui enlèvent une adolescente suicidaire. Deux chanteurs qui parlent d'un tube volé. Cinq septuagénaires qui se retrouvent pour un dernier coup...

De Samuel Benchétrite, on connaît déjà son Récit d’un branleur, autobiographie atypique en plusieurs tomes d’un jeune auteur de 25 ans. On connaît également ses Chroniques de l’asphalte, récit morcelé en plusieurs nouvelles, qui témoigne d’un univers à part, en dépit sans doute d’une écriture parfois trop élémentaire, et préfigure sans doute, dans sa structure, son second film. De Samuel Benchétrite, on retient surtout Janis et John, premier film original quoique sans doute un peu long à démarrer et à investir son excellent idée de départ. Cinéaste difficile à cataloguer dans le paysage français actuel, en raison de références principalement étrangères, Benchétrite brouille un peu plus les pistes avec ce nouveau film, au titre évocateur et à l’affiche intrigante. J’ai toujours rêvé d’être un gangster, film qui irritera ou fascinera selon la personne, selon les goûts, selon le background cinéphilique, oscille sans cesse entre l’imagerie typiquement française et l’invocation d’icônes provenant d’un ailleurs rêvé, fantasmé. Les gangsters de Samuel Benchétrite sont des petits qui ont trop regardé La Dernière séance le mardi soir à la télévision. Les gangsters de Samuel Benchétrite sont des ratés, fatigués, épuisés par la vie, les embrouilles, les arnaques, mais qui n’ont pas perdu l’espoir et se rêvent évoluant dans un univers scorsesien. C’est fort, très souvent drôle, parfois émouvant. C’est surtout un petit ovni, qui a le défaut de parfois chercher un peu trop le statut culte de ses modèles, à travers des figures imposées (les intertitres inutiles), mais qui risque bien de l’atteindre malgré tout un jour. Une réussite, qui laisse augurer d’une belle carrière pour le cinéaste.

par Anthony Sitruk

Bonus

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