Commando de l’ombre

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Lors d'une mission en Irak, Max Forester , officier des forces spéciales, perd, dans des conditions mystérieuses, sa co-équipière et fiancée Sasha. Deux ans plus tard, il retrouve sa trace et apprend qu'elle est un agent infiltré au sein d'Al-Qaida. Ensemble ils vont devoir lutter contre la C.I.A, qui recherche Sasha pour trahison et désertion, et contre la dangereuse «Shadow Company». Qui est à la tête de cette organisation et quelles sont ses réelles motivations ?

COMMANDO DE MES FESSES

Mark Dacascos n'a pas son pareil pour aller se fustiger dans des daubes de bas étages. En même temps c'est comme ça qu'il a construit sa carrière, en enchainant les films au rabais destinés au marché du DTV (à l'exception peut-être des deux grosses prods de Christophe Gans Crying Freeman et Le Pacte des loups). Et c'est aussi pour ca qu'on l'aime. Parce que quand on choisit de regarder une de ses œuvres, c'est uniquement pour s'en prendre plein la gueule à coup de tatane et autres scènes d'actions fauchées. Et si cette fois-ci il est épaulé par des tronches à la carrière en dent de scie venus cachetonner (Tom Sizemore, Danny Trejo et Armand Assante, pour ne pas les citer) ce n’est pas pour autant que le produit mérite une meilleure attention. Car franchement, il faut en vouloir pour aller au bout de cette œuvre improbable et tout sauf crédible tournée dans 3 décors de réccup’ pour un scénario invraisemblable avec des rôles tellement clichés qu’on croit parfois à une blague (mais bon c'est aussi comme ça qu'on les aimes les navets: grossiers mais complètement assumés). Si bien que pour que le film fasse illusion il faudra le diffuser en fond visuel lors d'une soirée poker entre potes et que vous devrez vous concentrer ailleurs que sur la lucarne. Mais ne vous aventurez pas à le regarder sérieusement et au premier degré, vous risqueriez d'être déçu.