Clean, Shaven

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Clean, Shaven
De Kerrigan Lodge
Éditeur : Cinémalta
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 1h19
Sortie : 19/11/2008
Note FilmDeCulte : ****--
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Alors qu'il vient de sortir d'un institut psychiatrique, Peter Winter retourne dans sa ville natale pour tenter de retrouver sa fille. Tourmenté par des hallucinations, il devient le suspect d'une enquête criminelle.

Eprouvante plongée dans la psyché d’un schizophrène magnifiquement campé par le trop rare Peter Greene, Clean, Shaven fait l’erreur de chercher parfois à s’éloigner de son personnage principal pour tenter d’en faire exister d’autres, moins intéressants. Ainsi, toutes les scènes avec le policier plombent légèrement le film, malgré une intention louable que Kerrigan explique dans son interview (l’envie de démontrer qu’un schizophrène devient automatiquement coupable aux yeux de la société). Mais que le film revienne à Greene, et il redécolle immédiatement, devenant aussi pénible qu’exigeant. Instaurant un véritable malaise, Kerrigan parvient à retranscrire les maux de son personnage via une bande-son travaillée et quelques plans aussi courts que traumatisants. En dépit de quelques scories, Clean, Shaven est ainsi l’éclatante preuve du talent de son réalisateur, qui maîtrise sa caméra comme peu de cinéastes savent le faire. Malgré son scénario décevant et ses personnages inutiles, le film parvient donc à justifier son statut culte. On attend avec impatience le prochain film de Kerrigan, qui n’a rien fait depuis près de cinq ans.

par Anthony Sitruk

Bonus

Très courte (cinq minutes, pas plus), l'interview du réalisateur Lodge Kerrigan permet d'approfondir le film et d'en prolonger la lecture, via des thèmes abordés par le cinéaste. Kerrigan revient ainsi sur ses choix scénaristiques (et son étude de la schizophrénie), sur ses problèmes de budget (à peine 60 000 dollars), sur la direction des acteurs (il commente ainsi notamment les scènes avec la petite Nicole)... Un petit entretien aussi passionnant que trop court.

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