Capricorn One

Capricorn One
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Capricorn One
Éditeur : TF1 Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Durée : 2h02
Sortie : 22/04/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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Houston, Texas. Quelques minutes avant le départ d'un vol habité à destination de la planète Mars, les trois astronautes présents dans la fusée sont évacués. Ce vol est une question de prestige pour la NASA et un enjeu électoral pour le président des États-Unis, et nul n'a voulu prendre le risque d'un échec. Aussi, les trois astronautes sont-ils emmenés dans un lieu secret, où ils devront simuler devant des caméras de télévision l'exploration de la planète Mars. En cas de refus, leurs familles seront en danger.

Mort subite

Capricorn One commence sur des chapeaux de roues, avec un complot énorme, que le documentaire en bonus du DVD a le mérite de bien situer dans le contexte de l'époque : le film sort quelques années après les grands films à complots tels que Conversation Secrète ou Les Homme du président, après le Watergate, après le Vietnam, à une époque où l'américain moyen se fait assez cynique et n'est même plus très sûr que Armstrong a bien marché sur la Lune. Le film profite de ce doute ambiant et le restitue plutôt bien à l'écran. Pendant une heure, c'est carré, ciselé, bien écrit, bien joué, ça marche. Et il y a ce plan de fou furieux, un travelling arrière qui révèle la supercherie du dispositif. Malheureusement arrive la deuxième partie, celle où Hyams (ici scénariste) ne sait plus trop quoi faire. Alors il enchaîne les idées douteuses : un journaliste qui mène l'enquête (sans la moindre tension, la moindre révélation), les astronautes qui errent dans le désert (belle idée à la base, que de les plonger dans un vrai paysage martien, mais qui ne débouche sur rien), la Nasa qui les poursuit... Dommage, tellement dommage ! Il reste le balai des hélicoptères, assez amusant... Arrive le dernier plan, incroyable de connerie et de laideur. De toute façon, tel qu'il est pensé, le film ne pouvait pas vraiment fonctionner : le journaliste enquêtant sur des événements que le spectateur connaît, cela annihile toute tension, toute révélation. Peut être aurait-il mieux valu que le film ne révèle pas dès la deuxième ou troisième scène la tricherie de la Nasa, histoire de préserver un vrai suspense ?

par Anthony Sitruk

Bonus

Outre la bande-annonce d'époque, absolument géniale, on trouve dans cette petite édition un seul document mais qui a son importance. Ressituant le film dans son époque, Peter Hyams et plusieurs journalistes reviennent sur son originalité, sur la façon dont il s'inscrit dans le doute ambiant (le Vietnam, le Watergate...). Le plus étonnant dans ce petit module passionnant, c'est surtout la modestie dont fait preuve le cinéaste, parlant à propos de son film d'un hommage à quelques chefs d'œuvres des années 70 (Conversation secrète, A cause d'un assassinat...) mais réalisé par quelqu'un ayant infiniment moins de talent. Un mec lucide, ce Peter Hyams.

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