Blanche

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Blanche
De Bonvoisin Bernie
Éditeur : TF1 Vidéo
Zone 2
Nombre de disques : 1
Sortie : 01/01/2002
Location DVD online
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en DVD ou Blu-ray pour 1.95€
DVD Blanche

Au 17e siècle, une fillette ayant assisté à la mort de ses parents décide, 15 ans plus tard, de se venger et, avec sa bande de voyous, tend un piège à Mazarin, commanditaire du meurtre.

Devant ce film bénéficiant d’un casting royal et d’un budget important pour un troisième long-métrage, on était en droit d’attendre, de la part de Bernie Bonvoisin, plus que ce Blanche. Rien ici ne fonctionne, que ce soit le scénario, la réalisation ou même l’interprétation… Certes, le ton de Bonvoisin est toujours présent: les dialogues bien sentis, le décalage amusant, la musique réjouissante. Mais, alors que tout cela fonctionnait à merveille dans Les Démons de Jésus, ici tout est affreusement laid. La faute à l’auteur, qui mélange un texte très théâtral et ses fameuses répliques au ton plus récent, aboutissant à un ensemble sonnant donc faux. L’incroyable distribution finit de desservir le film: Carole Bouquet en Anne d’Autriche, Jean Rochefort en Mazarin, José Garcia en Roi de France ou encore Gérard Depardieu en D’Artagnan… Si l’on ne peut qu’admirer le talent de ces derniers (bien qu’ici peu à l’ouvrage), voire même saluer leur audace pour interpréter des personnages si différents de leurs habitudes, on regretter, hélas leur incapacité à être dans le ton.

Jamais une réplique ne fonctionne, tant les acteurs, en totale roue libre, semblent sortir leurs dialogues comme pour s’en débarrasser. Le pire revenant à Lou Doillon, à ce point mauvaise que l’on souhaite vite la mort de son personnage (hélas pour nous, c’est le rôle-titre). On évoquera, enfin, le naufrage de la réalisation: un montage incompréhensible (on ne compte plus les faux raccords), un manque de souffle dans les scènes d’action (d’une platitude sidérante), sans parler des errements de la narration qui font que l’on ne sait jamais qui fait quoi dans l’histoire. On mentionnera aussi la tentative absurde et ratée de transformer l’ouvrage en western spaghetti… Si l’on peut comprendre la tentative de Bernie Bonvoisin d’apporter un ton nouveau à un genre enterré, on ne peut qu’en constater l’échec. A la manière du D’Artagnan de Peter Hyams sorti en 2001, Blanche est un triste échec. On aurait aimé parler poliment d’erreur si cela n’avait pas été si affreux.

par Yannick Vély

Bonus

Si Blanche reste un essai raté de mélanger film de cape et d’épée, western et bons mots à la Audiard, le DVD version collector manifeste une réelle volonté de faire partager sa passion cinématographique. En plus de spécificités techniques au-delà de tous soupçons (piste DTS, image soignée)) cette édition regorge de bonus souvent pertinents. Le collector se décline en deux DVD. Le premier regroupe le film, le commentaire audio et un court making-off, le second est uniquement consacré aux nombreux suppléments dont un long documentaire réalisé sur le tournage. Le tout est présenté en trois parties distinctes : Chez Tracetarace, L’Eglise, La Cour.

Le making of - 26’

Le journal de bord - 69’

Quand ça part en vrille (bêtisier) - 10’40

ça a été coupé - 30’

Interview de Mimi Lempicka (créatrice des costumes) - 12’30

Interview d’Olivier Seiler (créateur des décors) - 8’30

Interview des différents acteurs

Filmographie

Bande-annonce

Galerie d’images

Section DVD-Rom avec scénario complet du film

Le commentaire audio du réalisateur Bernie Bonvoisin et du chef opérateur Bernard Cavailié permet de mieux appréhender le projet, conçu comme un patchwork de différentes influences qui ont marqué le cinéphile Bernie Bonvoisin. On retrouve cette joie de filmer dans les différents making-off qui sont très agréables à visionner. Le généreux documentaire sur le tournage de Blanche laisse entrevoir l’un des défauts évidents du long métrage : l’inexpérience de l’équipe technique, condamnée souvent par manque d’argent et de temps à trouver des solutions artisanales à des problèmes de logistique. Les nombreuses scènes coupées témoignent aussi d’évidentes hésitations narratives. A ce titre, Blanche peut être utile pour les apprentis réalisateurs. Les autres suppléments sont plus anecdotiques même s’il est réjouissant de retrouver Jean Rochefort, Carole Bouquet ou Antoine de Caunes déconner sur un tournage. Yannick Vély

En savoir plus

Interactivité :

Si Blanche reste un essai raté de mélanger film de cape et d’épée, western et bons mots à la Audiard, le DVD version collector manifeste une réelle volonté de faire partager sa passion cinématographique. En plus de spécificités techniques au-delà de tous soupçons (piste DTS, image soignée)) cette édition regorge de bonus souvent pertinents. Le collector se décline en deux DVD. Le premier regroupe le film, le commentaire audio et un court making-off, le second est uniquement consacré aux nombreux suppléments dont un long documentaire réalisé sur le tournage. Le tout est présenté en trois parties distinctes : Chez Tracetarace, L’Eglise, La Cour.

Le making of - 26’

Le journal de bord - 69’

Quand ça part en vrille (bêtisier) - 10’40

ça a été coupé - 30’

Interview de Mimi Lempicka (créatrice des costumes) - 12’30

Interview d’Olivier Seiler (créateur des décors) - 8’30

Interview des différents acteurs

Filmographie

Bande-annonce

Galerie d’images

Section DVD-Rom avec scénario complet du film

Le commentaire audio du réalisateur Bernie Bonvoisin et du chef opérateur Bernard Cavailié permet de mieux appréhender le projet, conçu comme un patchwork de différentes influences qui ont marqué le cinéphile Bernie Bonvoisin. On retrouve cette joie de filmer dans les différents making-off qui sont très agréables à visionner. Le généreux documentaire sur le tournage de Blanche laisse entrevoir l’un des défauts évidents du long métrage : l’inexpérience de l’équipe technique, condamnée souvent par manque d’argent et de temps à trouver des solutions artisanales à des problèmes de logistique. Les nombreuses scènes coupées témoignent aussi d’évidentes hésitations narratives. A ce titre, Blanche peut être utile pour les apprentis réalisateurs. Les autres suppléments sont plus anecdotiques même s’il est réjouissant de retrouver Jean Rochefort, Carole Bouquet ou Antoine de Caunes déconner sur un tournage. Yannick Vély

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