Les 12 films qu'il ne fallait pas rater à la Berlinale

Les 12 films qu'il ne fallait pas rater à la Berlinale

La Berlinale 2013, c'est fini ! La 63e édition du festival a présenté une fois de plus un programme gargantuesque. Avant notre bilan complet, FilmDeCulte vous propose un résumé rapide du meilleur des œuvres projetées. Voici, toutes sections confondues, les 12 films qu'il ne fallait pas rater à la Berlinale !

  • Les 12 films qu'il ne fallait pas rater à la Berlinale
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The Act of Killing de Joshua Oppenheimer (Panorama)
« Comme si Hitler et ses complices avaient survécu, puis se seraient réunis pour reconstituer leurs scènes favorites de l’Holocauste devant une caméra ». Joshua Oppenheimer signe un documentaire ahurissant sur la culpabilité et la mémoire, sur la fiction et ses fantasmes. Le film sort le 10 avril en France, et on veut bien vous rembourser si vous ne passez pas la séance bouche bée.
La critique

Bambi de Sébastien Lifshitz (Panorama)
Plus fort encore que Les Invisibles, Bambi suit le parcours incroyable d’une transsexuelle de 77 ans qui durant sa vie entière a abattu tous les murs qui se sont dressés devant elle. Teddy Award du meilleur documentaire à la Berlinale.
La critique

Before Midnight de Richard Linklater (Hors competition)
Le troisième volet de la trilogie entamée par les Sunrise/Sunset est à la hauteur de ses ainés. Before Midnight regarde ce qui se cache derrière le crépuscule et achève avec grâce un projet unique.
La critique

Camille Claudel 1915 de Bruno Dumont (Compétition)
Dumont n’a rien perdu de sa radicalité dans ce qui ressemble en apparence à un biopic plus classique. Que nenni. Voilà une proposition de cinéma puissante transcendée par une Juliette Binoche tout simplement géniale.
La critique

Child’s Pose de Calin Peter Netzer (Compétition)
Ne pas mettre le long métrage de Calin Peter Netzer dans le grand sac des petits Ours d’or politiques. Child’s Pose est un film poignant et passionnant qui raconte l’amour vampirisant d’une mère pour son fils. On en reparlera à coup sûr cette année.
La critique
L’exercice sur ce film consistait à perdre le contrôle - Conférence de presse de Child’s Pose

Frances Ha de Noah Baumbach (Panorama)
La vie de Frances, apprentie danseuse dont les jours ne tournent pas vraiment rond. Existentialiste, prolixe, arty, drôle : de la comédie new-yorkaise qui ne prend pas la pose, avec une Greta Gerwig qui crève l’écran.
La critique

Fynbos de Harry Patramanis (Forum)
L’un des ovnis de cette Berlinale : une histoire de disparition et de perte d’identité autour d’une maison de verre qui semble perchée entre deux mondes. Un premier film mystérieux qui ne ressemble qu’à lui-même.
La critique

Gloria de Sebastian Lelio (Compétition)
Indéniablement le chéri du festival. Chaudement applaudi lors de sa projection, célébré par la presse et le jury, Gloria fait le portrait euphorisant d’une femme de soixante ans qui est loin d’avoir renoncé à ses espoirs. Finement écrit et, là encore, porté par une actrice formidable : Paulina Garcia.
La critique

Nobody’s Daughter Haewon de Hong Sang-Soo (Compétition)
Le nouveau Hong Sang-Soo débute sur le même registre de comédie lunaire que In Another Country. Mais Nobody’s Daughter Haewon se fait de plus en plus amer, perdu entre songes et réalité. Le cinéaste devra t-il réaliser un film sur la guerre de Corée pour enfin espérer remporter le gros prix qu’il mérite ?
La critique

Paradis: Espoir de Ulrich Seidl (Compétition)
Troisième volet de la trilogie Paradis (après Paradis : Amour sorti en début d’année et Paradis : Foi qui arrive en avril), Espoir suit les vacances d’une ado dans un camp d’amaigrissement. La pseudo-misanthropie de Seidl n’est qu’une manière de regarder notre monde en face, avec un humour, une bienveillance et cette fois-ci un espoir que l’on n’attendait pas.
La critique
Ce qui me plait c’est de débusquer la frontière entre le rire et le moment où le deuil commence - Notre entretien avec Ulrich Seidl

Shirley : Visions of Reality de Gustav Deutsch (Forum)
Fascinante exploration d’Edward Hooper à travers une dizaine de ses tableaux reconstitués à l’écran. Gustav Deutsch signe un vrai film de cinéma qui va au-delà du concept, et évoque l’inquiétude d’un autre peintre : David Lynch.
La critique

White Night de Lee Song Hee-Il (Panorama)
Splendide errance nocturne d’un couple gay à Séoul, White Night est tout sauf lisse. Violent, audacieux, le long métrage de Lee Song Hee-Il est une nouvelle révélation venue de Corée.
La critique


par Nicolas Bardot

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