Gwyneth Paltrow

Gwyneth Paltrow
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Actrice
États-Unis

Gwyneth sort de son cocon le 28 Septembre 1972, ce qui en fait une vierge ascendant gémeaux. Maman dans le métier, Papa acteur, pleure pas, bébé bonheur. Surtout que Papounet croule sous les liquidités et une réputation en or à Hollywood. Il aura suffi d'un petit piston familial pour que la rejetonne fasse trois petits tours et puis s'en va sur le tournage de Hook de Steven Spielberg, ce qui est quand même mieux que de figurer dans l'arbre généalogique de Claude Lelouch pour débuter dans le métier (paf dans tes dents Claude).

Goui-Goui ne fait pas partie du club des actrices rebelles tombées dans la drogue à douze ans, ayant flingué leurs parents à quatorze et posant tous orifices visibles dans Penthouse à quinze. Non, ce serait plutôt une fille à papa, blonde naturelle, étudiante aux Beaux-Arts, qui aime la nature, la poésie, l'amour, labellisée WASP. Mais sa carrière ne caracolera vraiment (après des seconds rôles dans Malice ou Jefferson à Paris) qu'en 95 lorsqu'elle incarnera la tête de l'épouse de Brad Pitt dans Se7en de Monsieur David Fincher. Coup double, elle devient top of the pop dans la liste VIP des gentilles blondes souriantes et se fiance avec Brad, devenant ainsi la femme à abattre.

A ce propos, vous remarquerez que parmi la foultitude de photos présentées ici (oh Goui-Goui et son chapeau; ouah elle imite vachement bien le singe; tiens là elle a l'air constipée; la pauvre dire qu'on l'oblige à porter ça) ne se dissimule même subliminalement aucune photo dénudée (quoique si, un visage et un nombril au moins). Les seules photos d'elle au naturel étant celles de paparazzis où elle se fend la poire totalement à poil dans la piscine avec son Bradounet en full frontal itou. Mais sachez que Filmdeculte a une déontologie, voilà pourquoi nous garderons ces photos, plus que bandantes certes, mais atteintes formelles à la dignité humaine. Quelques mois après, rupture et tutti quanti, Goui-Goui retrouve son titre de bonne copine un peu cruche à la mâchoire carrée.

Rédemption psychologique avec une année à enchaîner les films à costumes, d'Emma jusqu'à Shakespeare in Love, qui lui vaudra d'inonder le tapis des Oscars en recevant la statuette imméritée de meilleure actrice, ce qui est presque encore plus atterrant que de voir ce nanar triompher en meilleur film. Vient ensuite l'ère remake avec Meurtre parfait assassinant Hitchcock et Le Talentueux Mr Ripley poignardant Plein soleil. Aussi sexy qu'un container de tarama, sa pâleur niaise se fera éclipser par des scènes plus chaudes comme celle de Jude et Matt jouant aux échecs. Après avoir tourné, baisé avec et s'être faite larguer par Ben Affleck durant le tournage d'Un Amour infini, mélo si exceptionnel qu'il reste inédit en France, elle enchaînera avec Duos d'un jour de papounet qui lui donnera l'occasion dans la foulée de sortir deux singles extraits de la BO et de rester numéro une des charts deux mois en Australie. Actu brûlante pour Goui-Goui, à l'affiche du dernier Farelly Bros et de La Famille Tenenbaum, on l'attend dans les prochains Mike Newell et Neil La Bute où Madame Propre devrait peut-être enfin s'affirmer comme une actrice moins platine et plus étincelante.

par Yannick Vély

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