Entretien avec Béatrice Romand

Entretien avec Béatrice Romand

Suite à notre rencontre avec Marie Rivière, nous avons eu envie de rencontrer l'autre actrice fétiche d'Eric Rohmer. Béatrice Romand, devenue également réalisatrice, revient pour nous sur leurs collaborations et nous parle de son projet de docu-fiction autour du réalisateur.

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FilmDeCulte: Vous travaillez actuellement sur un projet de documentaire concernant Éric Rohmer. Pouvez-vous nous en parler ?

BR: Non, ce n’est pas un documentaire, c’est une fiction. Je suis toujours entre les deux. J’ai du mal à me dire « je fais un documentaire » ou « je fais de la fiction », même si vous avez raison, il y a quand même une partie documentaire. Je pense que j’avais besoin de l’écrire, mais j’ai quand même du mal. J’ai tout de même été traumatisée. En fin de compte, c’est un film sur l’envers du décor, c'est-à-dire que je me suis amusée, si l’on peut dire, à décrire ma rencontre avec Rohmer, les premiers temps, ce qu’il en a recueilli, les questions qu’il posait pour avoir telle réponse… et aussi les tournages. C'est aussi une fiction sur les tournages. Naturellement celle qui jouera mon rôle c’est une jeune fille, et puis une femme après. J’en suis à 60 pages. Je n’ai pas encore déterminé la période, si je vais jusqu’à Conte d’Automne. La période qui me parait la plus sympa c’est Le Genou de Claire donc je ne sais pas si je vais boucler sur celui-là.

FdC: Pourquoi est-ce la période la plus sympa, pour vous ?

BR: Parce que c’est le film que j’ai fait avec lui que j’aime le mieux. Avec Conte d’Automne, mais là ça demanderait beaucoup plus de moyens. Moi, je suis un peu comme Alain Cavalier, je fais des films pas chers. J’utilise tout ce que Rohmer m’a appris en tant que cinéaste, parce que lui était encore plus dans l’économie que Cavalier. Donc c’est vrai que j’ai beaucoup aimé Conte d’Automne mais ça me ferait couvrir un période de temps trop vaste. Trop chère en tout cas. Donc voilà. Et puis c’est pas prétentieux comme film. Évidemment je vais mettre tous les atouts de mon coté, mais je ne suis pas prétentieuse. Même si je sais que c’est un film éminemment exportable, puisque je commence le film par le retentissement de Rohmer dans le monde. C’est vrai qu’après sa mort on m’a demandé de voyager à Taïwan, à Goa, à Vienne… partout dans le monde. C’est moi qui lui ai ouvert le marché italien avec le Beau mariage. Et je me suis aperçue, d’ailleurs je m’en suis aperçue tout au long de ma carrière, qu’il y avait un vrai retentissement. Il y a des thèses et des thèses et des thèses à propos de Rohmer. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, c’est quand même quelqu’un qui représente la culture française et le cinéma français à l’étranger. Un peu moins que Godard mais c’est de cet ordre. C’est pas Zidi qui marche à l’étranger.

FdC: Alors que paradoxalement le cinéma de Rohmer est très singulier.

BR: Oui, mais justement c’est parce qu’il est singulier, donc il représente vraiment la France. Moi, je n’ai pas toujours aimé les films de Rohmer, mais je m’en suis aperçue parce que j’ai tellement voyagé. C'est-à-dire que c’est quelqu’un qui a une grande aura chez les lettrés dans le monde entier. Peut-être plus que Godard, chez les lettrés. Godard, son aura est plus grande, mais pas forcément chez les lettrés, elle est uniforme. Donc ça a été plaisant parce que toute ma vie j’ai vu des gens intelligents et cultivés. Pas toujours intelligents en fait, parce que la culture ce n’est pas l’intelligence. J’ai voyagé et je connais les critiques, les critiques de tous les pays. Alors le film commence comme ça, les personnages traversent Paris et puis ils parlent de Rohmer. J’ai fait trois prologues, comme dans la Collectionneuse.

FdC: Vous disiez que ce n’est pas la première fois que vous mélangez documentaire et fiction. Parmi vos films, il y a effectivement déjà ce mélange dans Ma mère, et vous réalisiez également des films expérimentaux…

BR: Alain Cavalier m’a dit « vous utilisez le cinéma comme une arme », ce qui est un peu vrai au regard de Ma Mère. Le dernier que j’ai fini, Maisons, Cavalier l’a moins aimé, donc il n’a fait aucune réflexion. Mais quand même : quand il y a un truc qui me dérange dans ma vie, j’ai tendance à le confier à plus de cerveaux. C’est comme ça que j’ai fait Ma Mère, et quand j’ai divorcé j’ai fait Maisons parce que ça m’a obligé à quitter ma maison. Et si vous avez vu Ma Mère, vous savez que je suis un être sans racines, donc c’était très important pour moi ma maison.

FdC: Ces films-là sont-ils disponibles sur votre site Internet ? Comment peut-on les voir ?

BR: Ma mère est sur mon site. Maisons doit être sur Dailymotion ou sur Youtube pour les gens qui le savent.

FdC: Dans l’interview que vous avez donnée aux Cahiers du Cinéma suite au décès d’Éric Rohmer, vous aviez dit « je voulais faire un documentaire sur lui, mais il ne voulait pas que je le filme ». Est-ce que votre projet de docu-fiction a découlé de cette impossibilité ?

BR: Peut-être. C’est surtout que ça a été un vrai deuil parce que je suis véritablement la fille de Rohmer. D’autant plus que vous savez ce que mon père représente pour moi. C’est Rohmer qui m’a servi de père pour mon premier mariage par exemple, il m’a emmenée à l’autel et à l’église. Je le voyais toutes les semaines. Oui, c’était quelqu’un de très, très, très important. Plus encore peut-être que ma famille, dans laquelle il y a de la distance, vous avez pu le constater dans mon film. Mais maintenant ça va mieux avec ma mère, Depuis que j’ai fait le film. Elle m’a interdit de le diffuser pendant deux ans et j’ai fini par lui dire « Écoute maman, c’est mon travail, t’a accepté de dire ça, maintenant… ».

FdC: Est-ce qu’elle l’a vu ?

BR: Je ne sais pas. Je pense qu’elle l’a vu mais elle dit que non. Mais c’est passé à la télé, sur France 3. Ça a été extrêmement difficile d’aller au bout de ce film avec une production classique. Parce que le producteur limousin avait plutôt l’habitude de faire des films sur les vaches du coin, tu vois. Il voulait par exemple que je mette une voix-off et une musique dramatique avant tu sais quoi. D’ailleurs pour moi, le cœur du film ce n’est pas l’inceste mais ce qu’en dit ma mère. D’ailleurs si on regarde bien j’ai monté cette scène pile au milieu du film. Parce que je m’attendais à tout mais alors là… Elle a eu une vie tellement dure, ma mère. Mais elle m’aime, elle en est persuadée. Elle ne me touche pas et quand je l’embrasse, c’est moi qui le fais, c’est moi qui mets la main, autrement elle ne met pas la main. Probablement parce que ça a été un bébé abandonné, et on ne les touchait pas dans ces années-là. On ne leur donnait pas du tout de câlins, on disait « ça va créer des besoins ». On pensait bien faire en faisant sévère.

FdC: Avez-vous vu En compagnie d’Eric Rohmer, le film que Marie Rivière a réalisé l’an dernier ? Selon elle, il ne s’agit pas réellement non plus d’un documentaire au sens strict.

BR: Oui, elle a raison. C’est un reportage.

FdC: Qu’est ce que vous avez pensé du film ?

BR: Moi, quand j’ai voulu le filmer, il n’était pas dans cet état-là. Voilà ce que j’en ai pensé. Rohmer c’est pas ça. Mais je comprends sa peine à elle, et qu’elle ait eu besoin de le faire. C’est un beau film, mais…

FdC: Vous n’avez pas souhaité y participer ?

BR: Non. Elle ne m’a pas demandé, c’est tout.

FdC: Je lui avais posé une certaine question et je voudrais vous la poser également. Plusieurs actrices de Rohmer ont finit par se mettre elle-même en scène : vous dans Ma mère par exemple, Marie Rivière dans son film qui parle aussi beaucoup d’elle, Rosette dans sa série de courts-métrages de fiction. N’est-ce que du hasard ?

BR: Non ce n’est pas du hasard. Il a fait véritablement naître des réalisatrices. On voyait bien comment ça marchait avec lui, et moi par exemple dans ma fiction, je fais bien attention à mettre des mécanismes similaires aux siens, car ils sont très intéressants. Rohmer, on aime ou on n’aime pas. Parfois je lui disais « j’aime pas votre film ». Perceval le Gallois, moi j’ai pas marché, j’avais les paupières qui tombaient en le regardant. Le Rayon vert j’ai adoré, c’est une idée de génie ! La Marquise d’O j’ai adoré. Et puis surtout les actrices de Rohmer, les gens ne les aiment pas.

FdC: Elles sont peu réemployées ailleurs vous voulez dire ?

BR: Voilà. Je suis quand même l’une des rares à avoir été employée ailleurs, dans mon jeune temps. Donc il faut bien trouver une solution. Et Rohmer les encourageait d’ailleurs. Les derniers temps il m’a refait une proposition que j’avais occultée la première fois. Il faisait régulièrement des petits films avec des jeunes femmes (peut-être qu’il en a fait avec des jeunes hommes mais ça je ne sais pas) : c’est la jeune femme qui signait mais lui participait, il aidait.

FdC: Il vous l’a proposé mais ça ne s’est pas fait ?

BR: Il faut dire qu’au moment où il m’avait fait la proposition j’habitais le Limousin, alors… ou alors je n’avais pas percuté. J’avais déjà demandé le divorce, je crois. Je me rappelle être allée dans son bureau et avoir vu les boites d’archives de ces films, donc ça doit dater d’après 2005.

FdC: Et vous parliez de mise en scène avec lui ? Ça vous a servi pour votre travail ?

BR: Oui, mais surtout en ce qui concerne la production. Les trucs pour passer outre tout ce qui est cher. Pour oser aussi. Et Dieu sait si j’ai mis le paquet dans l’osé, moi ! Donc oui, ça m’a aidé, malgré le fait que nous soyons bien plus qu’amis, même si nous n’avons jamais été amants. Je suis la plus vieille de ses comédiennes, c’est quasiment quarante ans d’amitié! Mais lui venait d’un milieu bourgeois, moi je viens du peuple. Mais dès le début j’ai voulu employer ses méthodes. Le premier film que j’ai écrit, c’était le drame le plus complet : j’ai perdu mon premier mari à l’âge de 29 ans. Il était normalien, nous étions en Inde, il a été hospitalisé sept semaines dans un hôpital à New Delhi. Ça a été vraiment l’horreur et j’ai écrit mon tout premier scénario là-dessus. J’étais très proche de Rohmer, je lui ai dit « je veux faire ça ». Il m’a dit « non Béatrice, la réalité dépasse la fiction, il ne faut pas faire ça ». Après coup, je lui en veux un peu, comme on en veut à son père. Pas tant que ça. Par contre en 1987, quand j’ai connu mon deuxième mari et que je lui ai proposé de m’aider sur un scénario beaucoup plus léger, eh bien il m’a aidé. A un certain moment j’ai eu ma boite de production, il m’a aidée. Il ne voulait pas que je le dise, mais maintenant qu’il est mort je peux lui rendre cette justice. Par contre quand j’ai fait Ma mère et qu’il l’a vu, là il m’a complimenté. Alors que c’est de la réalité. D’ailleurs au dos du DVD de mon film, il y a les compliments de Rohmer.

FdC: Qu’est ce qu’il a dit exactement ? Est-ce qu’il est revenu sur ce qu’il disait, sur la réalité qui dépasse la fiction ?

BR: Je me rappelle plus. Il n’a parlé ni de réalité ni de fiction. Il a dit que je révélais le mystère des êtres, je crois. Une phrase comme ça.

FdC: En revoyant les films que vous avez faits ensemble, on remarque quelque chose de communs à tous les personnages que vous interprétiez chez lui, une droiture et un sens moral strict, qui contrastent un peu avec les tergiversations intellectuelles de ses autres personnages féminins ou masculins. C’était quelque chose de voulu, de conscient ?

BR: C’est moi! Il écrivait en fonction de qui il voulait faire tourner, ce qui je pense est bien. Moi, je suis cette sorte d’actrices qui incarne, c'est-à-dire que je donne ce que je suis au personnage. Alors qu’il y en a d’autres qui, soi-disant, reconstituent de toutes pièces, mais je n’y crois pas. Et j’ai quand même eu un prix d’interprétation (rires) ! Mais ceci dit, c’était du travail. Sur le Beau Mariage j’ai travaillé ! C’était un piège, d’ailleurs, ce film.

FdC: Comment ça ?

BR: On était en pleine période féministe quand il est sorti, et quand je devais le défendre devant les gens, je n’y arrivais pas. Ils n’étaient pas d’accord ! Seuls les Italiens l’ont vu sous son coté humoristique, et effectivement c’est moi-même la direction que j’avais prise dans mon interprétation, et j’y suis allée à fond.

FdC: Oui, on oublie souvent que les films de Rohmer sont aussi des comédies.

BR: Celui-là en tout cas c’en est une !

FdC: D’ailleurs à propose de vos rôles chez lui, vous avez déclaré « les acteurs doivent toujours se faire l’avocat de leurs personnages ». Est-ce que ce n’est pas paradoxal dans la mesure où, comme vous dites, les personnages ont au final une grande part de vous-même. Est-ce qu’il y a vraiment besoin de défendre des personnages qui sont à priori si proches de soi ?

BR: Ah mais non, le personnage du Beau mariage, il n’est pas proche de moi du tout ! Là j’ai dû m’en faire l’avocat. Qu’est ce qu’elle est chiante ! Moi je ne la supporte pas. J’étais contente que le public rigole.

FdC: Quelque chose m’a marqué en revoyant justement le Beau mariage : vous êtes quand même quasiment la seule actrice qu’on voit nue dans un film de Rohmer.

BR: Non, non, dans Pauline à la plage on voit beaucoup plus Rosette. C’est un très joli plan d’ailleurs.

FdC: C’est vrai. Mais ça reste rarissime. On dit toujours que chez Rohmer il n’y pas de sexualité. Or il y en a, c’est plutôt qu’elle est laissée hors champs la plupart du temps.

BR: Oui, mais il ne sait pas trop bien faire. La nudité ce n’est pas du tout son truc. C’est ce que je me dis quand je regarde la manière dont on voit cette nudité…. Et pourtant c’est quelqu’un qui s’intéresse beaucoup à la sculpture. Mais ses films peuvent être érotiques. La Collectionneuse c’est un de ses plus érotiques ! Le plan du début sur la plage, avec Haydée en maillot de bain, c’est d’une sensualité rare! C’est un des plus beaux plans sensuels que j’ai jamais vus. Mais elle avait un maillot de bain, elle. Ça changeait la donne.

FdC: Pour revenir à votre actualité, comment avez-vous atterri dans HH, Hitler à Hollywood , de Frédéric Sojcher?

BR: Je suis féministe, et un jour j’étais à la Librairie des femmes rue Jacob, c’est un endroit sympa. Et il y avait une fille extrêmement sympa à coté de moi, c’est l’écrivain Catherine Rihoit. Je ne savais pas que c’était elle, mais on est devenues copines. Gentiment elle m’a envoyé ses livres et je les ai lus. Il se trouve qu’elle est prof à la Sorbonne, et c’était la prof de Frédéric Sojcher.

FdC: Et quel effet cela fait-il de jouer son propre rôle ? S’agit-il bien de ça, d’ailleurs ?

BR: Oui, ce film c’est du doc en fait. Sauf qu’on te maquille et tout. Mais moi c’est pas tant ça que j’avais dans la tête, c’était surtout de défendre le cinéma d’auteur. Voilà. Peu importe que ce soit moi qui le défende, mais je me trouvais bien placée pour ça. Je ne jouais pas, là.

FdC: Vos scènes étaient improvisées ?

BR: Oui. J’adore ça.

FdC: C’est pourtant très différent des méthodes de Rohmer.

BR: Rohmer a été très divers. Sur Le Genou de Claire il y avait une partie qui était déjà écrite quand je l’ai rencontré. Je l’ai rencontré en janvier et on a commencé à tourner en juillet, il a papoté avec moi et il m’a enregistrée en train de parler. Donc il m’a considérablement augmenté mon rôle, il m’a donné mon texte à apprendre. Et après le film il m’a dit « Vous l’avez mieux dit que dans la vie ». Il y avait une scène d’improvisée : la scène des campeurs. Et puis Luchini improvise aussi sous l’arbre. Mais c’est tout. Il y avait une brise de facilité, d’humour, de génie dans Le Genou de Claire. D’ailleurs c’est son film qui fonctionne le plus. Et moi je pensais que ce serait toujours comme ça, et pour Le Beau mariage, je me suis dit « chouette ça va recommencer ». Ben non, il m’a donné le texte très longtemps à l’avance : en janvier alors qu’on a tourné en octobre. Et j’ai dû l’apprendre à la virgule près. Il m’a seulement fait choisir le prénom, et j’ai choisi Sabine. Dans Conte d’automne c’est également moi qui ai choisi Magali. Donc j’ai appris ça au fil du rasoir, j’ai cherché toute seule pendant cette longue période, pour voir déjà comment ça faisait de jouer avec mes différents partenaires. Il n’y a jamais eu de tournage plus rigide que Le Beau mariage! Il y avait des croix au sol, Il s’énervait pour un ticket de métro posé derrière moi dans le décor !... Je grossis peut-être un peu le trait mais c’était de cet ordre. Mais comme j’avais tout bien travaillé, ça marchait. Ça restait un tournage agréable, mais moins que le Genou de Claire, c’est peut-être pour ça que j’ai pas envie d’épiloguer là-dessus.

FdC: Sur votre site internet, vous proposez des master-class. De quoi s’agit-il exactement ?

BR: Ça n’a jamais marché, ça. Je devrais le supprimer de mon site. Par contre j’ai fait des ateliers avec des comédiens, j’ai donné des cours. Maintenant j’aimerais bien donner des cours particuliers parce que, hormis le besoin d’argent, j’aimerais transmettre des trucs.

FdC: Sur le jeu, la réalisation ? La production peut-être ?

BR: Non, j’ai été productrice mais j’ai cessé, parce que ce n’est pas ce qui m’intéresse le plus. D’ailleurs dans mes films je réduis cette partie-là. Non, comédie. Ça vraiment, ça m’aurait intéressée. Quand j’avais fait faire le site j’avais mis cette page mais jamais personne n’a téléphoné.

FdC: En conclusion, que vous reste-t-il à faire dans la préparation de votre nouveau film ?

BR: Il faut déjà que je finisse le dernier, cela fait deux ans que je suis sur La Zone Venise. En fait je me suis aperçue que je m’étais attaquée à une série, des portraits de différentes femmes qui décrivent ce qu’elles sont, ce qu’elles veulent. Mais bon je suis fainéante (rires)…

Entretien réalisé le 22 juin 2011

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par Gregory Coutaut

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