Tuer n’est pas jouer s’inspire de la nouvelle The Living Daylights (titre original du film) parue dans le dernier livre de Ian Fleming Octopussy. Très attendu par le public après le départ de Roger Moore, ce premier opus de Timothy Dalton dans le rôle de l’agent secret au service de sa majesté a souffert d’un semi échec. Si le Bond interprété par Dalton se rapproche plus du super spy tel qu’il avait été imaginé par Ian Fleming, si l’acteur semble très à son aise dans ce registre, l’encrage de la série dans le côté blockbuster introduit par Roger Moore enlève une partie du glamour et du charme qui rendait cette saga si particulière. Cependant le film reste en soit un produit de très bonne qualité. Ouvert par un superbe pré-générique souvent considéré comme l'un des meilleurs de la série, spectaculaire mais parfaitement dosé, il présente une intrigue certes basique mais diablement efficace. Le tout s’accompagne d’une bond girl mimi et plutôt touchante et de quelques scènes remarquables dont notamment une descente en violoncelle transformé en luge.

Réalisateur : John Glen
Titre original : The Living Daylights
Chanson : "The Living Daylights" – Duran Duran
Méchant : Brad Whitaker (Joe Don Baker)
Bras droit : Georgi Koskov (Jeroen Krabbe) / Necros (Andreas Wisniewski)
Bond Girl : Kara Milovy (Maryam Dabo)
Voiture : Aston Martin V8 Volante de 1986
Le gadget qui tue : Outre l’Aston Martin qui vole, un violon-celle qui peut se transformer en pare balle, porte manteau ou luge.

 

Julie Anterrieu