Adapté du sixième James Bond écrit par Ian Flemming et publié en 1958, Dr. No marque le début d’une franchise étonnamment vivace et fraîche qui s’étalera sur plus de quarante ans, six acteurs et vingt et un films officiels. Pierre fondatrice de la saga, Dr. No pose quelques bases – mais pas toutes – qui serviront de code pour les films suivants. A commencer par les quelques notes de guitare jazzy qui composent le thème de l’espion le plus célèbre de la planète. Sans oublier la mention du permis de tuer et l’introduction du Walther PPK, arme de prédilection de 007, utilisé jusqu’à Demain ne meurt jamais où il est remplacé par un Walther P99. Pas de gadget à proprement parler dans cette aventure où des objets pouvant paraître exotiques à l’époque – dont un compteur Geiger – paraissent bien pâles en comparaison des inventions délirantes de Q par la suite. Reste que la structure narrative demeure familière. On y découvre la Bond Girl – inoubliable sortie de l’eau en maillot de bain d’Ursula Andress – et le méchant mégalo au plan machiavélique de conquête/destruction du monde qui donne son nom au film, le Docteur No.

Réalisateur : Terence Young
Titre original : Dr. No
Chanson : "Kingston Calypso" – Harry Bellafonte
Méchant : Dr. No (Joseph Wiseman)
Bras droit : Professeur Dent (Anthony Dawson)
Bond Girls : Honey Ryder (Ursula Andress)
Voiture : Cabriolet Sunbeam
Le gadget qui tue : Le Walther PPK

 

Nicolas Plaire