L’espion qui m’aimait assoit le troisième James Bond de Roger Moore et fête le dixième film de la série. Plusieurs icônes non négligeables sont issues de cette aventure au demeurant passable. Tout d’abord, la présence de Requin, pur homme de main emblématique, incarné du haut des 2,18 mètres de Richard Kiel. Mâchoire d’acier au sens propre et gueule taciturne afin de sceller la légende d’un méchant quasi-indestructible et qui aura le privilège rare d’apparaître à nouveau en méchant moins méchant dans Moonraker. L’autre symbole reste la voiture, une Lotus Esprit transformable en sous-marin, capable de tirer des missiles. Cela passé, L’espion qui m’aimait ne reste pas un chef-d’œuvre impérissable, en raison d’une intrigue pauvre et d’une mise en scène peu inspirée. Tout juste pourra-t-on retenir en plus une Barbara Bach, spécialiste de séries Z et femme du sémillant Beatles, Ringo Starr.

Réalisateur : Lewis Gilbert
Titre original : The Spy who Loved me
Chanson : "Nobody Does It Better" – Carly Simon
Méchant : Karl Stromberg (Curd Jürgens)
Bras droit : Requin (Richard Kiel)
Bond Girls : Anya Amasova (Barbara Bach)
Voiture : Lotus Esprit
Le gadget qui tue : Une montre telex pour communiquer avec

Nicolas Plaire