Les 8 films de septembre
C'est la rentrée ! Et avec elles le retour des bons films. Gros plan sur les longs métrages à ne pas manquer en septembre...
• Cemetery of Splendour de Apichatpong Weerasethakul (2 septembre)
Une femme s'occupe d'un soldat atteint d'une mystérieuse maladie du sommeil. Par la force de sa mise en scène et de son imaginaire, Apichatpong Weerasethakul réussit un grand film fantastique sans une trace de fantastique à l'écran.
La critique
• Queen of Earth de Alex Ross Perry (9 septembre)
Catherine, qui traverse une mauvaise passe, va avec son amie Virginia dans une maison de campagne idéale pour se remettre. Mais l'état de Catherine se dégrade... Alex Ross Perry lorgne de manière surprenante sur les drames psychologiques 70s en flirtant ouvertement avec l'horreur.
La critique
• Natür Therapy de Ole Giæver (9 septembre)
Martin décide de partir seul en randonnée à travers les grands espaces norvégiens pour s’échapper et se ressourcer. Derrière le catalogue de jolies images se cache un film plus surprenant et curieux qu'il n'y paraît.
La critique
• Much Loved de Nabil Ayouch (16 septembre)
A Marrakech, le quotidien de quatre prostituées. Dévoilé à la Quinzaine des Réalisateurs, Much Loved est un portrait à la fois cru et généreux qui ne vous laissera pas indifférent.
La critique
• The Look of Silence de Joshua Oppenheimer (23 septembre)
Une famille qui a survécu au génocide indonésien se retrouve face à l'homme qui a assassiné l'un des leurs. L'ahurissante suite du déjà coup de poing The Act of Killing est tout aussi glaçante et immanquable.
La critique
• Sous-sols de Ulrich Seidl (30 septembre)
Ulrich Seidl s'aventure dans les sous-sols de quelques uns de ses compatriotes autrichiens pour voir quels secrets s'y cachent. Le cinéaste revient au documentaire pour ce film étonnants dont les paradoxes sont passionnants.
La critique
• Vers l'autre rive de Kiyoshi Kurosawa (30 septembre)
Une femme voit resurgir le fantôme de son compagnon disparu. Au dernier Festival, il y avait peu de cinéastes dont la mise en scène pouvait rivaliser avec celle de Kurosawa pour cette histoire de fantômes romantiques.
La critique
• Vierge sous serment de Laura Bispuri (30 septembre)
Hana a grandi dans un village d’Albanie où elle fait le serment de rester vierge à jamais et de vivre comme un homme. Deux des meilleurs acteurs européens, l'Italienne Alba Rohrwacher et l'Allemand Lars Eidinger, dans une chronique très fine et singulière sur l'identité de genre.
La critique
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